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La Dolce Vita dans le Nord de la Sardaigne - Août 2019

  • Photo du rédacteur: Julien C.
    Julien C.
  • 12 oct. 2019
  • 14 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 mars 2020

A l’hiver 2019, à l’heure de préparer nos vacances d’été, Alicia et moi avons fait le choix de partir à la découverte de la Sardaigne. Ses paysages montagneux, ses plages paradisiaques, sa gastronomie, cette île, deux fois plus grande que la Corse nous assurait un dépaysement complet et offrait la promesse d’un décor « carte postale ».

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Bosa

Les préparatifs du voyage

Nos obligations professionnelles ne nous laissaient guère le choix. Pour la Sardaigne, ce sera fin août, sinon rien. Le calendrier arrêté, nous avons comparé le meilleur rapport qualité/prix entre la combinaison : avion + location de voiture + hébergements VS Ferry + campings.

Le résultat était sans appel ! La possibilité de prendre le bateau et de se soustraire aux obligations des loueurs nous permettait de nous orienter vers un mode d’hébergement facile et plutôt bon marché : le camping ! L’aventure, c’est l’aventure. Nous y reviendrons plus tard, mais nous n’avons pas un seul instant regretté notre choix !

Nous voilà donc partis, tente et nécessaire de camping dans le coffre, notre Lonely Planet spécial Sardaigne sous le bras pour nous offrir 7h de route depuis Bordeaux ! Auxquelles s’ajouteront évidemment les 7h de traversée à Bord d'un navire de Corsica Ferries !


Jour 1 : Porto-Torres - Bosa

Après 3 journées passées en Provence, nous voilà prêts à découvrir la Sardaigne.

Mais avant cela, les 7h de bateau sont passées quasiment l’air de rien ! Les nombreuses lectures du Lonely mais également nos romans nous ont bien aidé à "tuer" le temps.

19h30 : débarquement imminent et découverte du réseau routier Sarde.

Et quelle surprise ! La première des choses qui nous a interpellés est la qualité des routes (du moins dans la partie Nord-Ouest). De nombreux nids de poules ainsi qu’un nombre incalculable de sacs-poubelles plantaient le décor de nos premières minutes passées sur le sol Italien.

Après presque 2h de route, de nuit, le long de la côte Ouest, nous sommes enfin arrivés à Bosa.

Traversée par le fleuve Temo, cette ville s’est rapidement distinguée à nos oreilles par l’ambiance qui y régnait : des enfants jouant au foot sur les places, des personnes âgées en train de discuter, assises sur des bancs publics, du monde installé sur les terrasses. Pour nous fondre dans la masse, nous n’avons pas hésité un seul instant et avons rejoint l’une d’elles. Au final : deux bières locales commandées au bar Da Tatore ! Le préambule d’une nuit que nous passerons, en tout confort, dans notre voiture.


Jour 2 : Bosa – Alghero – Badesi

Notre 1ère journée marathon pouvait démarrer ! Réveillés aux aurores par la lumière du jour, nous sommes partis à la découverte de cette jolie cité.

Notre balade pouvait commencer par le marché, vivant et proposant un large choix de produits locaux. Puis nous avons déambulé dans les nombreuses petites ruelles pavées, façonnant à merveille le cœur historique de Bosa.

Nos pérégrinations nous amenaient tour à tour à la Cathédrale d’ell Immacolata, à la Chiesa di Nostra Signora di Reganos Altos, sublimée par sa magnifique fresque décorant le plafond.

Puis nous avons traversé le Ponte Vecchio, à la recherche du cliché parfait, nous permettant d’immortaliser cette vue sur les maisons colorées qui font la renommée de la ville.

Notre visite s’achevait aux abords du Castello Malaspina, niché sur une colline, surveillant la campagne environnante.

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Alghero

Laissant Bosa derrière nous, nous avons repris la route en direction d’Alghero, ville portuaire fortifiée, qui a eu sa période de gloire au 14e siècle sous la main des Catalans. Mais avant d’en arriver là, l’heure et demi de voiture qui séparait les deux localités valait à elle seule le détour.


Conseil : si vous vous rendez de Bosa à Alghero ou inversement, n’hésitez pas emprunter les SP 49 et SP 105. Le décor qu’elles nous offrent est simplement superbe. Alliant paysages montagneux et bord de mer, nous en avons pris plein les yeux !


Alghero, comme évoqué précédemment est une ville à la culture historique très marquée. Attention cependant à ne pas vous aventurer en voiture dans le centre ville. Des caméras sont postées de part et d’autre de ce dernier, enregistrant les plaques automobiles afin de vous transmettre, quelques semaines plus tard, un souvenir plutôt amer de la Sardaigne.

Nous y avons apprécié la promenade en front de mer et la découverte des différentes tours, vestiges du passé Aragonais (16e siècle) de la ville.

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La Pelosa

La suite de notre programme nous ramenait dans la partie Nord-Est de l’île, en direction de Stintino et de sa très célèbre (et pour cause) plage della Pelosa. On ne saurait passer sous silence également les charmes du trajet entre Alghero et Stintino.

Les abords de la Spiaggia della Pelosa étaient, comme l’on s’y attendait embouteillés.

Une fois notre place trouvée, à quelques centaines de mètres de la plage, comptez pour le parking : 6€ pour 3h ou 5€ la 1/2 journée suivant que vous êtes plus ou moins loin des accès.

Petite particularité de la Pelosa : la natte de plage est obligatoire sous peine de remontrances de la part de la Police locale. L’idée, derrière cette réglementation, est d’éviter de retirer de trop nombreux volumes de sable de cet endroit paradisiaque ! Pour la peine nous nous sommes finalement installés sur les rochers… afin d’éviter tout problème.

Cela étant, nous avons été enchantés par cet endroit : sable, eau cristalline, possibilité de marcher et de s’amuser sur quelques dizaines de mètres ! Et enfin un cadre alentour exceptionnel avec une tourelle en plein milieu de la mer. Magnifique, sans aucun doute, l’un de nos coups de cœur des vacances !

Après quelques heures passées sur cette plage, nous avons pris la direction de Badesi pour notre première nuit en camping.


L’adresse : Camping Bahia Paradisio. Son accès ne saute pas aux yeux à première vue (environ 2 kilomètres sur un chemin de terre) mais le jeu en valait la chandelle : propreté, emplacement, restauration. Tout était au top. Comptez 32€ la nuit pour un emplacement « tente ».


Jour 3 : Badesi – Archipel de la Maddalena

De badesi, nous avons pris la direction de Palau. Point de départ pour les traversées en ferry à destination de l’archipel de la Maddalena.

Surtout, attention aux pièges et au démarchage agressif ! Deux compagnies se partagent le marché des traversées : Maddalena Lines et Delcomar. A l’approche du port, la première déploie une équipe de revendeurs pouvant vous faire descendre du véhicule. Au contraire, les guichets de Delcomar sont situés un peu plus bas, dans l’entrée d’un centre commercial. Comptez 42€ A/R les traversées pour une berline et deux passagers contre près de 60€ pour la Maddalena Lines… Ne vous laissez pas influencer !


Le trajet dure quant à lui une quinzaine de minutes. L’archipel est composé de 62 îles (et îlots) de tailles différentes. L’Isola de la Maddalena, la plus grande, a une circonférence d’une vingtaine de kilomètres. Afin de profiter au mieux de la beauté de ces nouveaux paysages, nous avons fait le choix d’y passer deux jours et deux nuits.

Pour l’hébergement, nous n’avions guère le choix. Un seul et unique camping est installé sur l’archipel : le bien nommé Camping de la Maddalena. Un bel endroit, propre et agréable avec des installations simples mais efficaces et avec un accueil de très belle facture. Nous aurons déboursé 58€ pour les deux nuits, pour un emplacement « tente » standard, avec électricité. Un excellent rapport qualité / prix.


Installation faite, et sur les conseils de la responsable du camping, nous avons ciblé deux des innombrables plages et criques composant la Maddalena : Bassa Trinita et Capocchia d’U Purpu (la tête du poulpe).

La première est une jolie plage, facile d’accès avec plusieurs possibilités de parking (gratuit). Une dune, décorée d’une basse végétation, en limitait l’approche. Les nombreux amas rocheux offraient quant à eux un terrain de jeu idéal pour la pratique du snorkeling.

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Capocchia d’U Purpu

L’accès à la seconde plage, Capocchia d’U Purpu, était légèrement plus délicat. Située à l’extrémité Est de l’Isola Giardinelli (reliée à la Maddalena par un pont), on y accède via un chemin de terre très emprunté et surtout en mauvais état. Nous vous recommandons de prendre cette « route » et de laisser la voiture sur le bas côté assez rapidement. Il reste environ à effectuer 1 km à 1,5 km à pied. Le cadre était quant à lui superbe, avec une eau claire et calme, et un décor rocheux somptueux. On y devine, avec un peu d’imagination, la tant attendue tête de poulpe. Le spot idéal pour conclure une belle journée.


La soirée pouvait se poursuivre du côté du port de la Maddalena. Nous avons pris nos quartiers au Charlie Bar pour la dégustation de deux Spritz (14€) accompagnés de généreux antipasti. Service impeccable.

Le concert Latino de "Sube la Adrenalina" pouvait conclure de la meilleure des façons cette première journée passée sur l’Archipel.


Jour 4 : Isola Caprera

Après une bonne nuit de sommeil, notre deuxième journée sur l'Archipel pouvait démarrer.

Au programme : découverte de l'Isola Caprera (2e île de l'archipel en terme de superficie).

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Cala Coticcio

Située à l'Est de la Maddalena, un pont de quelques centaines de mètres permet de passer de l'une à l'autre en une poignée de secondes. De là, direction la Cala Coticcio et sa magnifique (petite) plage de sable fin. Nous vous recommandons de vous garer en bord de route, en veillant à ne pas laisser dépasser un centimètre de votre véhicule sur le bitume ! De nombreux avis de contravention avaient été distribués durant notre balade en direction de cette crique.

La promenade était longue d'environ 1,5 km pour 45 min de marche.

La récompense était au bout de cette superbe randonnée. Elle comportait malgré tout certains passages un peu plus délicats nécessitant, à minima, une bonne paire de tennis.

Nous avions été avertis du succès que pouvait connaitre cette plage. Nous n'avons pas été déçus : amas rocheux en guise de décor, végétation variée, des voiliers au large ! La carte postale était superbe... simplement gâchée par l'arrivée de plusieurs nuages menaçants qui nous ont obligés à abréger notre découverte.

Une fois revenus à notre voiture (sans contravention, ouf !), nous avons pris la route en direction de Cala Brigantina (située sur la partie Est de l'île). Il convient, pour enfin réussir à trouver son sentier d'accès, de se référer aux précisions des voyageurs sur le site de Trip Advisor.

Quant à nous, le mauvais temps et la pluie nous ont contraints à rebrousser chemin. Sans véritable regrets... la journée était déjà bien remplie !


Notre soirée a été bien plus calme : nous avons suivi la route panoramique de l'île de la Maddalena avant de revenir au port où nous avions réservé une table au restaurant Sottovento (cuisine Italienne). Recommandé par les guides et par notre hôtesse du camping, il est préférable de réserver afin d'être sûr de pouvoir être installé. La salle s'est rapidement remplie. Dans l'assiette, de jolis plats de pâtes, pas forcément copieux ni bon marché (62€) mais des produits de qualité, cuisinés avec goût ! Et dans le verre ? Un excellent vin rouge local. Le service, lui aussi efficace, finissait de nous convaincre sur notre choix.


Jour 5 : Archipel de la Maddalena - Cevero - Porto Nibani - Orosei

Cette nouvelle journée qui démarrait allait nous faire revenir sur le sol Sarde. De la route (beaucoup) et des randonnées, en direction de deux nouvelles plages de la côte Est, étaient au programme de cette 5e étape.

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Porto Nibani

Tout d'abord, nous prenions la route vers la Spiaggia Porto Nibani. Afin d'éviter les frais excessifs de parking, nous avions découvert sur internet une petite astuce permettant de se stationner gratuitement non loin des espaces dédiés. Pour cela, rendez-vous sur le parking du restaurant La Mola au bord de la SP 59. De là, 5 minutes de marche suffiront à vous rendre sur les principales plages de la commune. Quant à la Spiaggia Porto Nibani, elle fut pour nous une énigme durant quelques minutes. Et pour cause, elle n'apparaissait sur aucun des panneaux ! Des locaux ont cependant fini par nous en indiquer la direction. Après 1h d'une randonnée magnifique, plus ou moins difficile (passages sablonneux, chaleur étouffante) et mêlant bord de mer et passages en forêt, nous arrivions à Cala Cervo, crique d'un calme religieux qui contrastait énormément avec celles précédemment visitées. Le secouriste en poste nous indiquait que Cala Cervo était l'autre nom donné à Porto Nibani. L'usage voulait en effet que soit indiqué Cala Cervo, du nom de l'hôtel éponyme. Ce dernier organisant régulièrement des navettes entre l'hôtel et la plage afin de permettre à ses clients de profiter de la tranquillité de l'endroit.

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Porto Nibani

Nous restions deux bonnes heures à savourer ces instants avant de rebrousser chemin. Le retour allait être quant à lui beaucoup plus rapide. En effet, nous nous sommes rendus compte qu'un raccourci pouvait être emprunté. Pour cela, il suffit de longer la plage principale (la 1ère en partant du parking) jusqu'au bout et d'accepter l'idée d'avoir de l'eau jusqu'au nombril. Si vous décidez de vous lancer, vous vous économiserez 25 minutes de marche et éviterez les passages sablonneux les plus délicats ! Quant à nous, nous avons adoré cette découverte !


De retour à la voiture, direction la route du Sud pour une halte rapide à Cala Brandinchi. Présentée comme "Le petit Tahiti", cette grande plage de sable fin vaut le coup d'œil mais peut-être pas un détour. Pour y stationner, comptez 2,50€ de parking obligatoire par heure. Il s'agit également d'une plage victime d'un certain succès. Etant arrivés tard sur place nous avons cependant pu bénéficier d'une réelle tranquillité.

Quelques minutes de route plus tard, nous arrivions enfin à Orosei et plus particulièrement au Camping Cala Ginepro. Notre lieu de résidence pour les 4 prochaines nuits (128€).

D'une superficie très importante, il s'ouvre, de part et d'autre, sur deux jolies plages (très familiales) de sable fin et à l'eau cristalline. De nombreuses animations et un bar très bon marché offraient la perspective de soirées "sans prises de tête".

Comme il était déjà tard, nous avons décidé de rester sur place et d'essayer le restaurant du camping. Au menu : pizza, pasta, tiramisu, vin de la maison et une bouteille d'eau gazeuse pour la modique somme de 28€. Produits frais et service impeccable complétaient cette très bonne impression.


Jour 6 : Oasis Biderossa

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Oasis Biderossa

L'Oasis de Biderossa s'étend sur 4 km de long entre les communes d'Orosei et de Siniscola.

Véritable petit paradis, son accès y est limité en haute saison pour les voitures et les motos.

Si vous souhaitez malgré tout y accéder en 4 roues, comptez 12€ par voiture + 1€ par adulte.

De notre côté, nous avons décidé d'emprunter les chemins de traverse et de nous y rendre directement depuis l'une des plages du camping, à savoir Cala Ginepro. A l'extrémité Nord de cette dernière, un simple canal, d'à peine 1m de profondeur, la sépare de l'Oasis.

De là, nous avons découvert une nature sauvage préservée composée de bois et de maquis méditerranéen. Les cinq criques qui se succédaient offraient des paysages différents, mêlant sable fin, roches de granit et ambiance silencieuse. La profondeur de l'eau était constante et de nombreux poissons pouvaient évoluer librement dans leur environnement naturel. Un nouvel endroit parfait pratiquer le snorkeling !

La dernière des 5 plages, Cala Bèrchida, est présentée comme la plus belle. Notre choix s'est plutôt porté sur la 4e.

De retour au camping, nous avons pu savourer comme il se devait cette bonne soirée de calme et de repos.


Jour 7 : Cala Gonone - Cala Luna

La fin du séjour approchant, il fallait profiter un maximum de ces derniers instants et des magnifiques paysages Sardes.

Nous avons donc pris la direction de Cala Gonone (40 km de route depuis Orosei), point de départ des randonnées menant à Cala Luna.

Une fois arrivés sur le port, deux options s'offraient à nous : 4 km de marche en 2h depuis Cala Fuili ou bien une sortie en mer avec l'un des nombreux taxis flottants pour la modique somme de 10€ par personne A/R ? La fatigue ayant pris le dessus sur les bonnes intentions, nous voilà donc partis pour une balade en mer de 20 min environ (compagnie Nadir M/N pour notre cas, mais toutes les flottes pratiquaient sensiblement les mêmes tarifs). Sortie sans grand intérêt, elle nous a cependant permis de découvrir le relief accidenté du littoral de la province de Nuoro et ses magnifiques falaises.

Sur place, nous avons adoré le cadre : entre mer et forêt, le décor façon "carte postale" était parfait.

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Cala Luna

En longeant la plage vers le Nord l'on arrivait au niveau des "grottes", représentatives de Casa Luna. L'endroit idéal pour réaliser de superbes clichés.

Non loin de ces grottes un "chemin", creusé dans le granit, permet de prendre un peu de hauteur afin de plonger dans l'eau cristalline de Cala Luna. Un conseil, n'oubliez pas votre masque de plongée. Le paysage sous-marin est top !

En résumé, le va et vient incessant des bateaux est le seul bémol que nous pouvions apporter à cette découverte. Un magnifique endroit !


Petite astuce pratique : il est assez facile de se garer gratuitement. Il suffit de remonter la "via Cala Luna", rue à double sens partant du port. Mieux vaut cependant essayer d'y être de bonne heure...


De retour au camping, nous avons décidé de partir à la découverte de la vieille ville d'Orosei.

Installée sur des hauteurs, on se laisse aller facilement à découvrir les charmes de cette petite cité.

Des rues pavées, des églises, des places ombragées. On s'y sentait véritablement bien.

Nous nous sommes arrêtés une 1ère fois à l'Osteria dei Shardana sur la Piazza del Popolo. Une très bonne adresse. D'ailleurs, le serveur nous a fait découvrir les spécialités locales avec une bière produite sur place ainsi qu'un Spritz réalisé avec un "Apérol" des environs. Un régal.

Plus tard dans la soirée, et après avoir fait le tour de la ville, nous avons dîné à Trattoria Manu, adresse connue et reconnue pour la fraicheur des aliments et la qualité des plats. Le service était lui aussi de bonne facture ! Dans les assiettes : poisson frais et pâtes ! Le tout, pour la somme de 40€ (vin et couverts compris).


Jour 8 : Orgosolo - Forêt de Montes

Pour ce dernier jour à passer sur la côte Est de la Sardaigne, nous avons décidé de nous rendre à Orgosolo, à 1h de route environ d'Orosei. Cette ville est célèbre pour ses fresques murales (environ 400), principalement réalisées sur les façades des maisons du "Corso Republica".

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Il y en avait de tous les styles et de toutes les couleurs, certaines particulièrement marquantes.

A l'origine du projet, Francesco Del Casino, professeur de dessin, qui initie cette démarche au milieu des années 1970.

Nous avons pris plaisir à flâner de longues minutes dans les rues pavées d'Orgosolo.

Notre pause du midi a été prise au restaurant Il Portico, situé en plein centre ville. Recommandé par différents guides, l'adresse nous a plutôt laissés sur notre faim. Au menu, deux plats de pâtes (recettes locales) et une bouteille d'eau pour 25€. Le cadre était sympa et plutôt typique, le service également de qualité et attentif mais nous espérions véritablement mieux. A noter également qu'ils ne proposent pas de pizzas le midi.

Nous passions l'après-midi non loin d'Orgosolo, à la découverte de la Forêt de Montes pour laquelle nous avions eu de très bons échos. Pour s'y rendre, il suffit de suivre la SP 48 sur environ 6 km.

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Forêt de Montes

Le cadre est magnifique : montagnes, chênes, animaux en liberté. Nous étions, sans compter sur la présence de nos ami(e)s les chèvres, ânes, vaches et autres cheveux, seuls au monde ! Un véritable bonheur. Après avoir tenté, en vain, d'en approcher un (ou une), nous avons pris la décision de nous offrir une rapide balade dans cet environnement dépaysant et reposant.

Nous poursuivions notre après-midi en revenant vers Orosei pour découvrir la Cala Liberotto. Grande et belle étendue de sable fin, cette plage semble extrêmement prisée des familles avec enfants. L'endroit idéal pour les jeux dans l'eau !

Notre dernière soirée à Orosei allait être calme et reposante ! Et ça ne nous faisait pas de mal !


Jour 9 : Cala Ginepro - Sassari

Dernière journée à Orosei. Nous avons décidé de profiter de ces quelques heures de répit pour profiter de la plage et nous reposer avant de prendre la route en fin d'après-midi. Nous avons donc été à la Cala Ginepro, directement accessible depuis notre camping et très pratique d'accès.

Après avoir savouré ces derniers instants de baignade, il était temps de faire le trajet retour en direction du Nord-Ouest de l'île. Le lendemain, notre ferry prendrait la mer depuis Porto-Torres.

Mais avant cela, et après avoir effectué les 2h30 de route (en ayant pris notre temps) nous avons fait le choix de partir à la découverte de la ville universitaire de Sassari.

Deuxième plus grande cité de l'île (174 000 habitants), elle possède de nombreux atouts, tels que sa magnifique Cathédrale San Nicola, ses rues piétonnes, sa Piazza d'Italia, etc. Nous avons apprécié son atmosphère, ses bars, ses terrasses animées.

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Cathédrale San Nicola

Nous nous sommes donc arrêtés manger au restaurant Il Borgo di Torre Tonda, non loin de l'Université. Adresse correcte, les plats présentés étaient plutôt bons et bon marché.

La soirée aurait pu être parfaite mais un énorme orage, accompagné d'une pluie continue, nous ont empêchés de profiter pleinement de ces moments. Il nous a fallu regagner au pas de course notre hébergement, Camere In affitto trouvé quelques heures auparavant sur Booking pour la somme de 47€ (à 1km à pied du centre ville). La chambre était propre, spacieuse et climatisée : parfaite pour une dernière belle nuit à passer sur le sol Sarde.


A 7h du matin nous étions prêts à embarquer sur le navire de Corsica Ferries.

Nous gardons un excellent souvenir de ces vacances en Sardaigne. Le climat, la variété des paysages, les superbes plages et leurs criques insoupçonnées, la gastronomie Italienne savoureuse. Bref, il serait difficile de retenir et mettre en avant un lieu plus qu'un autre, mais nous ne pouvons que vous encourager de partir à la découverte de cette magnifique région Italienne.


Alicia et Julien

 
 
 

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